On me demande parfois pourquoi j'écris, quel a été l'élément déclencheur.
Je ne peux malheureusement répondre "l'enseignement reçu à l'école", ce ne serait pas vrai.
Durant ma scolarité, et j'ignore si cela vaut pour beaucoup de monde autre que moi-même, le programme scolaire de français tel qu'il était appliqué a presque réussi à me dégoûter d'auteurs qu'aujourd'hui j'adore.
Je ne peux malheureusement répondre "l'enseignement reçu à l'école", ce ne serait pas vrai.
Durant ma scolarité, et j'ignore si cela vaut pour beaucoup de monde autre que moi-même, le programme scolaire de français tel qu'il était appliqué a presque réussi à me dégoûter d'auteurs qu'aujourd'hui j'adore.
Cette manière de décortiquer les classiques phrase par phrase, presque mot par mot pour tenter d'y voir l'intention de l'auteur... honnêtement, les grandes oeuvres méritent mieux que cela, car elles sont belles et porteuses dans leur intégralité.
Les dépecer comme on nous le faisait faire à l'école me rappelait systématiquement la fable de la poule aux oeufs d'or... ce n'est pas en découpant à ce point une oeuvre, en lui ouvrant le ventre qu'on en perçoit la richesse, mais bien en la considérant dans son entièreté, en prenant du recul et en la laissant prendre vie.
Les dépecer comme on nous le faisait faire à l'école me rappelait systématiquement la fable de la poule aux oeufs d'or... ce n'est pas en découpant à ce point une oeuvre, en lui ouvrant le ventre qu'on en perçoit la richesse, mais bien en la considérant dans son entièreté, en prenant du recul et en la laissant prendre vie.
à mon sens, la manière dont on étudie ces textes ne leur rend pas hommage et en ôte l'essence.
Certes, chaque phrase de Zola est belle à lire et à entendre... mais elle ne prend tout son sens que parce qu'elle interroge et répond aux suivantes et aux précédentes, pour former un tout jusqu'au point final.
La vision qu'on peut en avoir est forcément tronquée par cette façon de faire.
Certes, chaque phrase de Zola est belle à lire et à entendre... mais elle ne prend tout son sens que parce qu'elle interroge et répond aux suivantes et aux précédentes, pour former un tout jusqu'au point final.
La vision qu'on peut en avoir est forcément tronquée par cette façon de faire.
Donc, vous l'aurez compris, mon goût pour la lecture et l'écriture ne me vient pas du tout du temps où j'usais mes fonds de culotte sur les bancs cirés de l'école.
Non. J'ai, heureusement, des parents qui aiment la lecture. Qui ne s'en passeraient pas. Et qui m'ont communiqué ce goût.
Aussi ai-je commencé assez tôt à me plonger dans la lecture.
Diverses et variées, avec plus ou moins d'envie et de plaisir, mais vraiment un peu de tout, indépendamment du genre et de l'auteur.
Aussi ai-je commencé assez tôt à me plonger dans la lecture.
Diverses et variées, avec plus ou moins d'envie et de plaisir, mais vraiment un peu de tout, indépendamment du genre et de l'auteur.
Certains ont bien sûr ma préférence, mais là n'est pas la question.
Ma vraie passion pour la lecture, donc, me vient plus de la rencontre avec quelques textes lus passionnément et d'une traite que du hachis décomposé imposé par l'école (et pourtant, dieu sait si j'aime et admire la majorité des auteurs qu'on nous faisait étudier).
Et l'écriture, alors? Nous allons y venir.
La question qui suit, généralement, est: "mais d'où te vient ce pseudo, Cetro?"
On me l'a posée hier encore, et je me suis aperçu que, finalement, je n'y avais jamais réellement répondu.
Ce pseudo me vient d'une époque, pas si lointaine et pourtant si confuse, où je participais, en tant que membre, à divers forums de discussion tournant autour des psittacidés. Je n'aimais guère le côté trop sérieux de certains, et y amenait donc ma touche un peu plus colorée.
N'ayant jamais vraiment fait dans la dentelle ou la demi-mesure, je crois pouvoir dire que chacune de mes interventions appelait réaction.
Les uns trouvaient que j'abusais clairement, les autres n'en avaient jamais assez.
Et voilà d'où m'est venue l'idée de ce pseudo. Cetro... Trop, c'est trop pour certains,
Cetro, ce n'est jamais assez pour d'autres.
Il s'agit, de plus, du simple anagramme de mon nom, Cédric Veto, Cetro Vedic.
La question qui suit, généralement, est: "mais d'où te vient ce pseudo, Cetro?"
On me l'a posée hier encore, et je me suis aperçu que, finalement, je n'y avais jamais réellement répondu.
Ce pseudo me vient d'une époque, pas si lointaine et pourtant si confuse, où je participais, en tant que membre, à divers forums de discussion tournant autour des psittacidés. Je n'aimais guère le côté trop sérieux de certains, et y amenait donc ma touche un peu plus colorée.
N'ayant jamais vraiment fait dans la dentelle ou la demi-mesure, je crois pouvoir dire que chacune de mes interventions appelait réaction.
Les uns trouvaient que j'abusais clairement, les autres n'en avaient jamais assez.
Et voilà d'où m'est venue l'idée de ce pseudo. Cetro... Trop, c'est trop pour certains,
Cetro, ce n'est jamais assez pour d'autres.
Il s'agit, de plus, du simple anagramme de mon nom, Cédric Veto, Cetro Vedic.
Et, pour être totalement franc, je crois que c'est réellement à ce moment là que j'ai fait mes armes dans l'écriture. Oui, oui, en déblatérant moult sottises et conneries, cherchant chaque jour une nouvelle forme d'expression.
Fou ce que je peux être productif quand il s'agit d'écrire des idioties... mais, réellement, je pense que c'est ce qui m'a aidé à trouver un style bien à moi.
Qu'on l'aime, qu'on le déteste, ou bien encore que l'on s'en tamponne le coquillard, là n'est pas non plus la question... ce qui importe au final, c'est qu'il me soit propre.
Fou ce que je peux être productif quand il s'agit d'écrire des idioties... mais, réellement, je pense que c'est ce qui m'a aidé à trouver un style bien à moi.
Qu'on l'aime, qu'on le déteste, ou bien encore que l'on s'en tamponne le coquillard, là n'est pas non plus la question... ce qui importe au final, c'est qu'il me soit propre.
Voilà, chers amis, l'histoire de l'animal Cetro contée.
La prochaine fois, nous verrons comment appréhender son foutu caractère et maîtriser la répulsion à la vue de son étrange faciès mouahaha.
La prochaine fois, nous verrons comment appréhender son foutu caractère et maîtriser la répulsion à la vue de son étrange faciès mouahaha.
Hello, Cetro, de passage sur ton blog puisqu'à la fin du livre, tu m'invitais à le visiter.
RépondreSupprimerDéjà, je cherche la définition de psittacidés avant de me sentir capable de laisser un commentaire... Ah, ok... "Famille d'oiseaux exotiques arboricoles au bec court et très courbé, au plumage vivement coloré et comprenant les perroquets et les perruches." Merci, Cetro, j'ai enrichi mon vocabulaire grâce à toi. (lol)
Cetro, c'est trop, c'est tout à fait ce que je me suis dit en découvrant ce pseudo. Donc la première idée était la bonne. Bien cordialement. Sandra.
Ho, du monde... Hey Sandra. Oulà, ça faisait bien une éternité et quelques secondes que je n'étais pas passé sur ce blog... le mien... ah ben ouais. Comment t'es tu perdue dans ce blog fantôme???
SupprimerEh voui, les psittacidés, souvent vulgairement appelés "becs crochus", comprennent bien les perruches et perroquets... tu sais, ces oiseaux grande gueule que rien ne semble pouvoir faire taire... c'est bien eux... va donc savoir si je les aime parce qu'ils me ressemblent ou bien parce qu'ils sont mon contraire... Merci de ta visite, ça m'a permis de sortir quelques toiles d'araignées. Je retourne dormir. Cetro.