lundi 29 septembre 2014

Les contes marron aux éditions Les Artistes Fous Associés

Voilà un moment déjà que je voulais écrire un petit mot à l'attention des éditions des Artistes Fous.
Autant vous dire que, d'entrée de jeu, leur nom m'a attiré et plu. Je crois bien que ce sont des malades, tarés, fêlés, fadas.... raaaaa, que j'aime ça.
J'ai donc décidé de commander une de leurs publications, et ai porté mon choix sur un petit livre pas cher, pour commencer, et dont le titre me parlait : Les contes marron.
Mouahaha, rien que cela me fait rire. Ok, je suis bon public, mais j'assume.
Si je n'ai guère dépassé, dans mon évolution, le stade sadique anal, j'affirme fièrement parfaitement contrôler mes sphincters. Si si, je vous assure, je suis un étrange animal, mais propre. Ouais enfin, relativement, quoi.
Et, si je suis ultra paresseux de nature, il se trouve toutefois que j'ai été doté par mère nature, décidément farceuse, d'une tripe travailleuse, à la limite du stakhanovisme.
Aussi les gogues constituent-elles pour moi un terrain d'occupation régulière, bi-quotidienne au bas mot.
Activité hautement chronophage pour une personne que tout ou presque fait clairement chier (si si), il me fallait trouver moyen d'occuper dignement ces instants d'intense repli sur moi-même.
D'autant plus que, plissé comme il l'était, il me fallut me rendre à l'évidence: mon oeil de bronze souffrait bien d'un déficit de vue. Quoi de plus naturel donc que de lui offrir le plus régulièrement et longuement possible une lunette adaptée?
Ce dernier se plongeait à loisir (et se plonge toujours, le vaniteux) dans une observation contemplative et narcissique de son reflet dans l'eau que rien n'aurait su troubler, en dehors des réguliers ploufs et vaguelettes résultant de l'hyperactivité de mes maudits intestins.
Alors, il est clair que si mon froncé y a toujours trouvé satisfaction, autant vous dire que de mon côté, je commençais sérieusement... à me faire chier. Ben oui...
C'est donc ainsi que je décidai de me constituer une petite bibliothèque de divertissement à l'intérieur même de mes divins WC.
J'avoue, un peu honteux, que certains des premiers livres qui la constituèrent finirent prestement amputés de quelques feuilles, mais c'était là certainement le meilleur usage à en faire.
Oh, je vous vois venir... ne me demandez pas de citer ici titres et noms d'auteur, seuls mon fondement et moi même serons dans le secret.
Ouais, donc voilà, vous comprendrez plus aisément, maintenant, que les histoires de merde, ben c'est ma came.
 Alors, soyons clairs, je ne fais pas allusion à la qualité des nouvelles constituant ce joli petit bouquin mignon, non non, du tout, bien au contraire. Juste que le sujet principal de ce livre... ben c'est la merde, ou plus généralement, les excrétions organiques dans toutes leurs manifestations.
Pour prendre les choses par leur commencement, j'ai donc reçu ma tant attendue bible du caca, commandée sur le site des éditions des artistes fous (clic ici), pour la modique somme de cinq euros tout rond, sans aucun frais de port.
Le livre m'est arrivé assez rapidement, enveloppé de papier craft. Lorsque j'ai ouvert mon petit paquet, une autre couche de papier protégeait le livre... de papier cul celle-ci. Mouahaha, j'adore ces gens, jusqu'au boutistes dans le délire.
On reste donc bien dans le thème, et ce n'est ma foi pas pour me déplaire, d'autant qu'ils n'ont tout de même pas poussé le vice jusqu'à utiliser du PQ usagé. Je le précise, j'ai conservé l'emballage, et l'ai utilisé comme il se doit... rien ne se perd.
Fort satisfait de mon colis, j'ai filé direct aux gogues, histoire de l'essayer quoi.
Et nous voilà donc dans le vif du sujet.
J'ai lu au rythme d'une nouvelle à chaque dépôt de bilan. Il est vrai que pour le coup, je suis parfois resté plus que de raison sur la lunette du cyclope.
Et je me suis régalé, bien marré, pour être honnête. Le style est bon, pour tous les auteurs de ce petit recueil, et le sujet, traité chaque fois de manière originale et inventive, m'a fait me bidonner.                 En voilà donc un qui ne risque pas de finir à la place de mon rouleau de PQ, non que je trouve le papier trop rêche pour mon royal fessier, mais je pense simplement ce dernier trop inculte pour que je songe un instant lui sacrifier de si jolis écrits.
Je ne manquerai pas de ressortir régulièrement ce petit ouvrage lors de mes pérégrinations intestinales, soyez en convaincu.
C'était une première me concernant, ce ne sera pas la dernière, je commanderai à nouveau chez ces foutus Artistes Fous.            

                                                                             

2 commentaires:

  1. Jeune homme si vous êtes aussi érotomane que scatophile, notre prochaine parution devrait vous combler d'aise :D

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  2. Haha, je n'en doute pas un instant. Je suivrai cela avec assiduité, pour assouvir mes penchants peu avouables et pourtant bien affichés.

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